![open pit copper and gold mine](https://www.nortonrosefulbright.com/-/media/images/nrf/services/hero/open-pit-copper-and-gold-mine.jpg?w=265&revision=&revision=4611686018427387904&hash=AE114E7D1EB216CA0EA39269477B55E3)
Publication
Nouvelles modifications à la Loi sur les mines
Le 29 novembre 2024, le projet de loi no 63 proposant des modifications à la Loi sur les mines (la Loi) du Québec a été sanctionné.
Auteur:
Canada | Publication | 14 mars 2024
Une question fait l’objet de débats persistants : les sociétés devraient-elles continuer d’organiser leurs assemblées d’actionnaires virtuellement, revenir à un format en personne ou adopter une approche hybride?
Les autorités canadiennes en valeurs mobilières ainsi que diverses agences de conseil en matière de vote par procuration et organisations spécialisées en gouvernance ont récemment publié des lignes directrices en faveur de la tenue d’assemblées d’actionnaires en ligne et en personne, plutôt que seulement en personne. Ce format hybride est jugé optimal, car il permet aux actionnaires d’interagir directement avec la direction et le conseil tout en donnant la possibilité à ceux et celles qui n’auraient pas pu se déplacer de participer à distance. Toutefois, cette solution suppose d’engager des coûts et de prévoir une logistique (comprenant les déplacements) pour les deux formats en question, ce qui peut s’avérer difficile à justifier selon le taux de présence et de participation des actionnaires.
Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) : Les ACVM ont publié des indications actualisées sur les assemblées d’actionnaires virtuelles en février dernier. Reconnaissant que la tenue des assemblées d’actionnaires est principalement régie par le droit des sociétés et par les documents constitutifs de l’émetteur assujetti, elles ont largement circonscrit leurs indications à la communication appropriée de l’information concernant la logistique d’accès, de participation et de vote aux assemblées virtuelles. Toutefois, contrairement aux indications qu’elles avaient publiées en février 2022, les ACVM recommandent désormais que les émetteurs envisagent de tenir leurs assemblées d’actionnaires à la fois virtuellement et en personne.
Coalition canadienne pour une bonne gouvernance (CCGG) : La CCGG a publié en janvier dernier une politique sur les assemblées d’actionnaires virtuelles (Virtual Shareholder Meeting Policy) dans laquelle elle déconseille fortement de ne tenir ces assemblées que virtuellement, car cela pourrait [TRADUCTION] « limiter les voix des actionnaires et avoir des répercussions négatives sur leur capacité à exercer leur droit de vote et à s’exprimer directement devant le conseil d’administration ».
Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO) : Le RREO a fait part de sa préférence pour un format hybride depuis la publication de ses Principes du vote par procuration 2022. Bien qu’il reconnaisse que la technologie utilisée pour tenir des assemblées virtuelles offre un moyen sûr de les organiser et favorise l’inclusion des actionnaires, le RREO craint que les assemblées qui se dérouleraient virtuellement uniquement ne fassent l’objet d’un contrôle excessif de la part de la société.
Glass Lewis (GL) et Institutional Shareholder Services (ISS) : GL a apporté une légère modification à ses lignes directrices en matière de vote par procuration pour l’année 2024 en ce qui concerne les assemblées virtuelles. GL indique depuis plusieurs années qu’il pourrait recommander de voter contre le président du comité de gouvernance si la société en question tient une assemblée virtuelle uniquement et ne communique pas de manière adéquate dans sa circulaire de sollicitation de procurations l’information concernant les droits et occasions de participation des actionnaires. Ce qui change en 2024, c’est que GL pourrait également émettre une recommandation de vote défavorable si l’information communiquée est ambiguë ou si la société indique que les participants virtuels ne jouissent pas de toutes les protections énoncées dans les lignes directrices de GL. ISS, pour sa part, n’a pas publié de nouvelles lignes directrices depuis sa publication liée à la COVID en avril 2020.
The Globe and Mail : The Globe and Mail a publié ses critères d’évaluation aux fins de l’édition 2024 de ses « Board Games » en janvier dernier. Un nouveau critère y a été ajouté concernant les assemblées des actionnaires virtuelles. Les sociétés qui tiennent des assemblées hybrides recevront un point, mais aucun ne sera attribué si l’assemblée se déroule uniquement en personne ou virtuellement.
Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) : Faisant écho aux politiques susmentionnées, le MÉDAC a pris position contre la tenue d’assemblées des actionnaires exclusivement virtuelles. Chaque année, l’organisation montréalaise présente diverses propositions d’actionnaire aux sept plus grandes banques du Canada ainsi qu’à plusieurs grandes sociétés. Cette année, il est notamment proposé que les assemblées annuelles d’actionnaires se tiennent en personne et que les assemblées virtuelles puissent s’y ajouter à titre complémentaire, sans remplacer les assemblées en personne.
Voici les recommandations formulées par les ACVM, la CCGG, le RREO et GL concernant les assemblées virtuelles :
Nouveauté en 2024 : GL pourrait recommander de voter contre le président du comité de gouvernance si l’information communiquée par la société est jugée ambiguë ou si la société révèle que les actionnaires qui participent virtuellement à l’assemblée ne bénéficient pas des protections susmentionnées.
Publication
Le 29 novembre 2024, le projet de loi no 63 proposant des modifications à la Loi sur les mines (la Loi) du Québec a été sanctionné.
Publication
Nous prévoyons que les tribunaux canadiens seront éventuellement appelés à se pencher sur des enjeux de droits fondamentaux que soulèvent les confiscations civiles sans poursuites criminelles.
Publication
Dans le contexte de l’annonce des tarifs douaniers dont le président Trump menaçait le Canada, le Mexique et la Chine (bien que l’incertitude persiste quant à leur mise en œuvre, à leur durée et à leur quantum) , nous pensons que l’incertitude géopolitique peut être porteuse d’occasions pour les entreprises, notamment en matière de fusions et acquisitions.
Abonnez-vous et restez à l’affût des nouvelles juridiques, informations et événements les plus récents...
© Norton Rose Fulbright LLP 2025