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La TSX propose des exigences d’inscription initiale plus souples
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Canada | Publication | 28 juillet 2020
En décembre 2017, des changements législatifs apportés à la Partie III du Code canadien du travail (« Code ») ont été adoptés afin de limiter les stages non rémunérés dans le secteur privé sous réglementation fédérale.
Le 1er septembre 2020, des règlements pris en application de cette législation entreront en vigueur en vertu du Code. Le Règlement sur les normes relatives aux activités d’apprentissage en milieu de travail (« Règlement ») s’applique tant aux stages rémunérés qu’aux stages non rémunérés en milieu de travail sous réglementation fédérale.
Le Règlement établit le processus visant à déterminer si le placement d’un étudiant peut être non rémunéré, les protections prévues par les normes du travail pour les stagiaires comme le salaire minimum, le nombre maximal d’heures de travail, les jours de repos hebdomadaires, les congés et les jours fériés payés, ainsi que le cadre administratif lié à ces nouvelles exigences.
Les changements législatifs apportés en décembre 2017 à la Partie III du Code en ce qui a trait aux heures, salaires, vacances et congés standard définissent les stagiaires de deux façons :
Pour dissiper tout doute, afin d’être considérée comme stagiaire, la personne doit exécuter des tâches pour un employeur dont le but principal est de permettre à celle-ci d’acquérir des connaissances ou de l’expérience (par exemple, un étudiant d’un programme co-op effectuant un stage de travail pendant un semestre ou un diplômé récent ou un nouvel immigrant tentant « de mettre le pied dans la porte » dans leur domaine éventuel).
D’autre part, les personnes qui offrent leur temps, leur énergie et leurs compétences au bénéfice du public de leur propre gré sans compensation financière (p. ex. un conférencier invité ou un visiteur membre du public) ne sont pas considérées comme des stagiaires.
Cette catégorisation s’applique aux stagiaires des milieux de travail du secteur privé sous réglementation fédérale, notamment :
Le Règlement confère d’importantes protections aux stagiaires. Fait à noter, seuls les stagiaires se situant dans la première catégorie susmentionnée peuvent participer à un stage non rémunéré. Ainsi, les stages non rémunérés seront limités à ceux qui font partie d’un programme de formation officiel, tel qu’il est décrit à l’article 2 du Règlement. Les étudiants doivent fournir des documents particuliers à l’employeur pour démontrer que leur stage fait partie des exigences qui leur sont imposées dans le cadre de leur formation avant que leur stage ne puisse commencer. Les documents doivent être délivrés par l’établissement d’enseignement ou un établissement d’enseignement professionnel et doivent inclure notamment le nom et l’adresse de l’établissement d’enseignement ou de l’établissement d’enseignement professionnel, ainsi que le nom du programme duquel fait partie l’étudiant et les coordonnées d’une personne qui administre le programme pour l’établissement d’enseignement ou de l’établissement d’enseignement professionnel.
En outre, les étudiants seront autorisés à jouir de certaines protections prévues par les normes du travail établies dans le Règlement, dont :
Les stagiaires qui se trouvent dans la deuxième catégorie seront traités comme des employés et seront donc visés par toutes les protections prévues par les normes du travail, notamment le droit de recevoir au moins le salaire minimum.
Outre ce qui précède, les employeurs participant à ces stages seront tenus de conserver, pendant une période de trois ans, les registres liés à leurs stagiaires, notamment les documents délivrés par l’établissement d’enseignement tels qu’ils sont exigés ci-dessus.
Bien que les stagiaires aient les mêmes droits et devoirs que les employés en matière de santé et sécurité au travail, ce nouveau Règlement offre aux stagiaires potentiellement vulnérables d’importantes protections prévues par les normes du travail dans le but de favoriser un environnement de travail où les employeurs, les étudiants et les établissements d’enseignement peuvent tirer parti avec plus d’assurance des possibilités d’apprentissage intégré au travail et une culture de confiance et de responsabilisationpropices à des milieux de travail stables et productifs.
Du point de vue des employeurs, ce Règlement pourrait restreindre la portée de leurs programmes de stage, notamment leurs stages non rémunérés. Il créera aussi des exigences administratives additionnelles pour les employeurs en termes d’approbation des stages et de tenue de dossiers connexes.
L’auteure désire remercier Colleen Dermody, étudiante d’été, pour son aide dans la préparation de cette actualité juridique.
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