Le vieux dicton voulant que l’âge de pierre n’ait pas pris fin faute de pierres n’a sans doute jamais été aussi pertinent. Pour réussir à surmonter les défis d’un monde en profonde mutation, il ne faut pas se contenter de simplement savoir reconnaître les changements et les bouleversements, il faut savoir les anticiper.
Pour tirer leur épingle du jeu, les organisations se doivent de mieux comprendre l’impact des perturbations sur les plans social, juridique et réglementaire. Pour les aider, nous nous attarderons aux facteurs caractérisant quatre principaux secteurs du domaine de l’énergie :
- Production d’énergie – la diversification énergétique qui ne fait que s’accélérer et les technologies numériques de pointe changent la donne en matière de production d’énergie. C’est pourquoi nous nous concentrerons sur les avancées technologiques relatives aux énergies renouvelables non hydrauliques, sur les forces sociales et celles du marché qui intensifient le besoin de diversification et de souplesse en matière de production et de distribution d’énergie ainsi que sur les enjeux juridiques et les questions en matière de risques et de conformité que soulèvent les nouveaux modèles de production d’énergie en constante évolution. Nous nous pencherons notamment sur les contrats d’achat d’électricité (CAE) d’entreprises, les projets d’autoproduction d’électricité, les projets de production d’électricité sur place de même que sur les mesures incitatives et les programmes de développement gouvernementaux.
- Transport et stockage d’énergie – les technologies solaires et éoliennes et leur utilisation ayant largement franchi l’étape de la faisabilité, nous mettrons l’accent sur l’accès aux réseaux d’électricité et les coûts d’entretien, la sécurité des réseaux, le rôle assuré par les services publics conventionnels de même que sur les technologies et les modèles de stockage d’énergie qui évoluent rapidement, puisque bien qu’ils stimulent l’innovation et la collaboration, ils entraînent par la même occasion des bouleversements sur les plans juridique et réglementaire et en matière de conformité, particulièrement en ce qui concerne les projets et scénarios multiterritoriaux, à un moment où la politique fédérale à cet égard en est encore, dans les faits, à l’étape de l’élaboration.
- Consommation d’énergie – les attentes et les exigences des consommateurs d’énergie changent de plus en plus rapidement, notamment en ce qui concerne la souplesse en matière d’approvisionnement en énergie et de gestion de l’énergie et de facilité d’accès à ceux-ci, ce qui signifie que les politiques et les options d’efficacité énergétique, le rôle des exploitants dans la gestion des réseaux ainsi que les politiques gouvernementales relatives aux mesures incitatives et à l’élaboration de programmes sont, eux aussi, susceptibles d’évoluer rapidement. Les organisations, les institutions et les particuliers se doivent donc encore une fois de trouver des sources d’information fiables qui leur permettront d’obtenir en temps opportun des renseignements et des conseils stratégiques pertinents.
- Facteurs sociaux et culturels – les virages sociaux qui s’opèrent et l’importance croissante que revêtent les questions « dites » secondaires au sein des organisations signifient que les problèmes complexes associés aux risques climatiques, à l’image de marque des organisations, à la confiance du public et aux licences d’exploitation posent des difficultés de plus en plus inévitables; ces enjeux méritent d’être explorés sous un nouvel angle en plus de faire l’objet d’une analyse plus conventionnelle. Pour reprendre les propos de notre chef mondiale des services-conseils-risques, Jane Caskey : « Il s’agit essentiellement de mettre à profit nos connaissances et le leadership éclairé que nous procurent nos clients à l’échelle mondiale pour évaluer les phénomènes que nous observons et la façon dont ces enjeux se positionnent sur l’échiquier. »
Il ne serait pas exagéré de dire qu’en ce moment, le monde traverse, en temps de paix, la période la plus agitée des deux dernières décennies. La perception de plus en plus grande que la décarbonisation figure maintenant en tête des priorités signifie, à tort ou à raison, qu’il n’est pas facile, désormais, d’échapper à ses responsabilités.
Dans ce contexte, la survie tient à l’action. Nous ne pouvons pas simplement nous contenter d’envisager la prise de nouvelles mesures; nous devons agir. Commençons alors par comprendre les complexités et les incertitudes que pose le virage énergétique, que nombre d’entre nous considérons désormais comme un fait accompli.
Chris Hadfield nous rappelle qu’une personne ne peut pas, à elle seule, changer le monde, et nous sommes du même avis. Aujourd’hui, pour faire face aux vagues de changements, nous nous devons de travailler en collaboration. À cette fin, nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires et de vos questions.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec notre équipe Énergie.
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