Canada | 10 janvier 2022
Mandat: Hydro One
Notre bureau de Toronto a représenté Hydro One dans le cadre de deux griefs déposés par le syndicat des travailleurs et travailleuses du secteur énergétique (Power Workers’ Union) alléguant qu’un électricien syndiqué avait été suspendu et congédié sans motif valable. Le travailleur a refusé à plusieurs reprises de suivre le protocole COVID-19 d'Hydro One, qui exige le port d’un masque ou d’un autre appareil de protection personnel approprié pour prévenir la propagation de l'infection parmi ses employés, affirmant que ces mesures allaient à l'encontre de ses croyances religieuses catholiques. Dans une lettre destinée à étayer ses affirmations, son prêtre a expliqué que le port d'un masque allait à l'encontre de la conscience du travailleur, mais qu’il n'allait pas à l'encontre des doctrines de l'église.
À la suite de refus répétés de porter un masque, d'entrevues disciplinaires subséquentes, de propositions de compromis et de suspensions, Hydro One a averti le travailleur que sa conduite était considérée comme de l'insubordination et il a été congédié. Hydro One a également allégué que l'employé avait fait une réclamation frauduleuse auprès du ministère du Travail.
L'arbitre en chef dans cette affaire a statué qu'Hydro One avait un motif valable pour sanctionner l'employé en raison de son refus de se soumettre à l'exigence raisonnable de porter un masque. Il a donné au travailleur une dernière chance pour conserver son emploi et lui a donné trente jours pour aviser Hydro One de son intention de porter un masque dans toutes les situations qui ne pourraient être accommodées par le port d’une cagoule de protection contre les éclats d’arc électrique, autrement ses griefs seraient rejetés.
L'équipe était constituée de Daniel McDonald, de Travis Bertrand et de Samantha Black.